PARENTES DE LA VIERGE ET MÈRES
D' APÔTRES
Nos Saintes, Marie-Salomé et Marie-Jacobé, nous sont connues par l’Evangile (Mt 27/56; Jn 19,25; Mc 15,40; 16,1, etc…).
Marie-Salomé est la mère de Jacques le Majeur, vénéré à Compostelle, et de Jean l’évangéliste.
Marie-Jacobée est la mère de plusieurs apôtres dont Jacques le Mineur et José.
Proches parentes de Jésus, elles le suivent jusqu’au pied de la Croix avec d'autres femmes dont Marie-Madeleine. Venues au tombeau le dimanche de Pâques avec des parfums pour embaumer le corps du Christ, elles sont les premiers témoins de la Résurrection.
Lors de la persécution des chrétiens dans les années 45, elles sont chassées de Palestine.
La tradition les dit poussées à la mer, sur une barque sans voile ni rame, promises à une mort certaine, avec Marie-Madeleine, Marthe, Lazare, Maximin, et d'autres disciples.
Elles parviennent en Camargue où commence l'évangélisation de la Gaule.
Dans l'Évangile de Saint Matthieu : Mt 27/50 - 28/10
Or Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l'esprit.
Et voilà que le voile du Sanctuaire se déchira en deux, du haut en bas ; la terre trembla, les rochers se fendirent,
les tombeaux s'ouvrirent et de nombreux corps de saints trépassés ressuscitèrent :
ils sortirent des tombeaux après sa résurrection, entrèrent dans la Ville sainte et se firent voir à bien des gens.
Quant au centurion et aux hommes qui avec lui gardaient Jésus, à la vue du séisme et de ce qui se passait, ils furent saisis d'une grande frayeur et dirent : "Vraiment celui-ci était fils de Dieu !"
27/55-56 : Il y avait là de nombreuses femmes qui regardaient à distance, celles-là même qui avaient suivi Jésus depuis la Galilée et le servaient,entre autres Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
Le soir venu, il vint un homme riche d'Arimathie, du nom de Joseph, qui s'était fait, lui aussi, disciple de Jésus.
Il alla trouver Pilate et réclama le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna qu'on le lui remît.
Joseph prit donc le corps, le roula dans un linceul propre.
et le mit dans le tombeau neuf qu'il s'était fait tailler dans le roc ; puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla.
27/61 : Or il y avait là Marie de Magdala et l'autre Marie, assises en face du sépulcre.
28/1 : Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent visiter le sépulcre.
Et voilà qu'il se fit un grand tremblement de terre : l'Ange du Seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre, sur laquelle il s'assit
Il avait l'aspect de l'éclair, et sa robe était blanche comme neige.
A sa vue, les gardes tressaillirent d'effroi et devinrent comme morts.
28/5-10 : Mais l'ange prit la parole et dit aux femmes : "Ne craignez point, vous : je sais bien que vous cherchez Jésus, le Crucifié.
Il n'est pas ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit. Venez voir le lieu où il gisait,et vite allez dire à ses disciples : Il est ressuscité d'entre les morts, et voilà qu'il vous précède en Galilée; c'est là que vous le verrez. Voilà, je vous l'ai dit."
Quittant vite le tombeau, tout émues et pleines de joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre :
" Je vous salue ", dit-il. Et elles de s'approcher et d'étreindre ses pieds en se prosternant devant lui.
Alors Jésus leur dit : "Ne craignez point ; allez annoncer à mes frères qu'ils doivent partir pour la Galilée, et là ils me verront."
Dans l'Évangile de Saint Marc : Mc 15/37-16/6.
Jésus, jetant un grand cri, expira.
Et le voile du Sanctuaire se déchira en deux, du haut en bas.
Voyant qu'il avait ainsi expiré, le centurion, qui se tenait en face de lui, s'écria : "Vraiment cet homme était fils de Dieu !"
15/40-41 : Il y avait aussi des femmes qui regardaient à distance, entre autres Marie de Magdala, Marie mère de Jacques le petit et de Joset, et Salomé,qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée ; beaucoup d'autres encore qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
Déjà le soir était venu et comme c'était la Préparation, c'est-à-dire la veille du sabbat,
Joseph d'Arimathie, membre notable du Conseil, qui attendait lui aussi le Royaume de Dieu, s'en vint hardiment trouver Pilate et réclama le corps de Jésus.
Pilate s'étonna qu'il fût déjà mort et, ayant fait appeler le centurion, il lui demanda s'il était mort depuis longtemps.
Informé par le centurion, il octroya le corps à Joseph.
Celui-ci, ayant acheté un linceul, descendit Jésus, l'enveloppa dans le linceul et le déposa dans une tombe qui avait été taillée dans le roc ; puis il roula une pierre à l'entrée du tombeau.
15/47 : Or, Marie de Magdala et Marie, mère de Joset, regardaient où on l'avait mis.
16/1-6 : Quand le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates pour aller oindre le corps.
Et de grand matin, le premier jour de la semaine, elles vont à la tombe, le soleil s'étant levé.
Elles se disaient entre elles : "Qui nous roulera la pierre hors de la porte du tombeau ?"
Et ayant levé les yeux, elles virent que la pierre avait été roulée de côté : or elle était fort grande.
Étant entrées dans le tombeau, elles virent un jeune homme assis à droite, vêtu d'une robe blanche, et elles furent saisies de stupeur.
Mais il leur dit : " Ne vous effrayez pas. C'est Jésus le Nazarénien que vous cherchez, le Crucifié : il est ressuscité, il n'est pas ici. Voici le lieu où on l'avait mis.
Dans l'Évangile de Saint Jean : Jn 19/25-27.
Jn 19/25 : Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.
Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : "Femme, voici ton fils."
Puis il dit au disciple : " Voici ta mère. " Dès cette heure-là, le disciple l'accueillit chez lui.